L’intervention pour les prothèses de genou à Colmar, (Haut-Rhin)
Ces informations sur l'intervention des prothèses de genou sont données à titre purement informatif. En effet, en raison de l'évolution des techniques et des spécificités de chaque cas, les informations présentent sur ce site ne sauraient se substituer aux consultations, recommandations et prescriptions délivrées par les docteurs Chaumont, Wasser et Bahlau à Colmar (Haut-Rhin – 68000).
Le but de l’opération consiste à remplacer l’ensemble de l’articulation du genou (prothèse totale) ou une partie de l’articulation du genou (prothèse partielle).
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie (« péridurale »). Vous serez installé sur le dos. Seul votre genou préparé est visible, le reste de votre corps est protégé par des champs stériles. L’intervention dure entre une heure et une heure et demie.
La cicatrice se trouve sur le devant de votre genou. L’articulation est ainsi ouverte et le chirurgien enlève les ligaments croisés, les ménisques et les ostéophytes (excroissances osseuses). Des coupes osseuses emportant le cartilage usé sont réalisées. Un essai est alors effectué pour vérifier que votre jambe est droite et stable. La prothèse définitive est alors fixée et l’articulation, soigneusement refermée.
A la fin de l’intervention, le genou sera alors infiltré avec un anesthésique local afin de diminuer la douleur post-opératoire.
Vous serez alors conduit en salle de réveil où vous serez surveillé jusqu’à votre réveil complet. Votre genou sera refroidi pour lutter contre l’inflammation. Vous regagnerez ensuite votre chambre.
A votre retour dans votre chambre, vous retrouverez votre équipe infirmière pour des contrôles réguliers de votre pouls, votre tension et votre niveau de douleur. Il vous sera proposé une collation selon les consignes du médecin anesthésiste. Les perfusions seront retirées dès votre retour en chambre.
Le premier lever et la mobilisation du genou seront effectués le jour même de l’intervention avec les kinés du service, l’appui total étant autorisé d’emblée sur le membre opéré.